"Live Earth" a ouvert les feux en Australie

"Live Earth" a ouvert les feux en Australie

Après l'Australie, Live Earth a continué au Japon, avec Jesse, de Rize

"Live Earth", un concert planétaire de 24 heures destiné à sensibiliser l'opinion contre le réchauffement climatique, a démarré samedi en Australie, le continent le plus sec de la planète.

Au total, huit concerts géants, avec Al Gore en infatigable porte-parole, sont prévus. Ils devraient réunir deux milliards de spectateurs, espèrent les organisateurs. L'opération est visible en direct dans le monde sur les chaînes de télévision et sur internet sur le site de "Live Earth". Mais c'est en live que l'ambiance devrait être la meilleure!

Le programme a débuté samedi à l'Aussie Stadium de Sydney. L'Australie, déjà le continent le plus sec de la planète, est un des fronts les plus importants de la lutte contre le réchauffement climatique. L'immense pays, déjà en grande partie recouvert de désert, subit actuellement la plus sévère sécheresse de son histoire, que beaucoup relient à la hausse de la température terrestre.

La manifestation s'est poursuivie à Tokyo, puis Shanghai. Hambourg, Londres, Johannesburg, New York et Rio de Janeiro complètent la liste des villes qui participent à l'événement. Un concert surprise à Washington a été ajouté vendredi, avec le musicien de country Garth Brooks, un pied de nez aux républicains qui s'étaient opposés en mars à la tenue de l'événement devant les marches du Capitole.
Annulation à Istanbul
L'organisation de "Live Earth" n'a pas été sans péripéties, avec notamment l'annulation du concert d'Istanbul. La société istanbouliote Purple Concerts a expliqué n'avoir pu réunir assez de soutiens publics et privés pour cet événement de 5 millions de dollars.

A Rio, le concert sur la plage de Copacabana a bien failli ne pas avoir lieu après une décision de la justice brésilienne de le suspendre pour raisons de sécurité, tandis que l'idée elle-même était parfois accueillie avec scepticisme.
7000 événements
Kevin Wall, principal organisateur, a lui expliqué avoir eu l'idée du concert devant le documentaire "Une vérité qui dérange", dans lequel Al Gore intervient largement. Depuis, l'ancien vice-président américain a rejoint le projet.

Pour Al Gore, l'ancien candidat à la Maison Blanche devenu champion de la cause du climat, il s'agit d'"informer, non seulement sur la crise, mais aussi sur les solutions". "Nous demanderons aux deux milliards de spectateurs attendus de prendre un engagement en sept points visant à changer leurs comportements et aussi à faire pression sur leurs leaders politiques."

Deux rendez-vous symboliques sont aussi prévus à Kyoto et sur une base de l'Antarctique (voir ci-contre). Quelque 7000 événements d'échelle plus petite sont en outre annoncés dans 129 pays: réunions à domicile ou retransmissions du concert, pour tenter de créer un mouvement de terrain.


site du Live: http://liveearth.msn.com/


source: tsr.ch